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Bilan de compétences, CPF et CPF-PTP : quelle prise en charge avec la loi Avenir Professionnel ?

CPF/CPA, CPF de transition professionnelle, CIF... De quelles prises en charge pouvez-vous bénéficier pour financer votre bilan de compétences avec l'entrée en vigueur de la nouvelle Réforme Pénicaud (loi Avenir professionnel), au 1er janvier ? On vous explique tout.

Après la disparition du DIF (Droit Individuel à la Formation) et l'apparition du CPF (Compte Personnel de Formation) au 1er janvier 2015, 2019 sonne la disparition du CIF (Congé Individuel de Formation), remplacé par le CPF de transition professionnelle. Qu'en est-il de la prise en charge de votre bilan de compétences ?

 

Quelques rappels tout d'abord

Plusieurs possibilités de prises en charge de votre bilan de compétences s'offraient à vous jusqu'à présent, en fonction de votre situation : 

  • Le CPF (Compte personnel de formation), via les OPCA, depuis que le bilan de compétences y est éligible (1er janvier 2017).
  • Pôle Emploi, via le dispositif d'Aide individuelle à la formation (AIF), qui constitue une aide financière pour suivre une formation ;
  • Le Congé Bilan de compétences (CBC), via les OPACIF (Organismes Paritaires collecteurs Agréés pour le financement du Congé Individuel de Formation).

     

Financez votre Bilan avec votre CPF

Depuis le 1er janvier 2019, vous avez toujours la possibilité de demander la prise en charge de votre bilan de compétences avec votre CPF :

  • hors temps de travail, sans faire de demande à l'employeur, et sans aucune allocation de formation ;
  • sur le temps de travail, avec l'accord de votre employeur.

Mais attention au calendrier ! Les principaux changements concernant le CPF (monétisation et mise en place d'une application mobile) étant attendus à l'automne 2019 (après un premier report), les délais de prise en charge de votre bilan de compétences risquent de s'allonger à l'approche de cette période. 

 

Du CIF au CPF de transition professionnelle

Avec l'arrivée du CPF de transition professionnelle (en remplacement du CIF), un salarié aura toujours la possibilité de demander la prise en charge d'une action de formation de longue durée, destinée à changer de profession ou de métier. Ainsi qu'un congé spécifique, dans le cas où la formation est effectuée sur le temps de travail (partiellement ou totalement).

Mais attention aux délais de prise en charge, là encore ! La disparition des OPACIF étant programmée, seules les prises en charge qui ont fait l'objet d'un "engagement" par un OPACIF avant le 31 décembre 2018, seront assurées. Pour les autres, il faudra attendre l'entrée en vigueur officielle du CPF de transition professionnelle.

Une période de "transition" de quelques mois est à prévoir. En effet, à l'heure qu'il est, aucune information ne circule concernant le début de prise en charge de votre bilan de compétences avec votre CPF de transition professionnelle.

A l'heure actuelle, le CPF reste donc la seule "valeur sûre" pour financer votre Bilan de compétences !

Bilan de compétences, CPF et CPF-PTP : quelle prise en charge avec la loi Avenir Professionnel ?

CPF/CPA, CPF de transition professionnelle, CIF... De quelles prises en charge pouvez-vous bénéficier pour financer votre bilan de compétences avec l'entrée en vigueur de la nouvelle Réforme Pénicaud (loi Avenir professionnel), au 1er janvier ? On vous explique tout.

Après la disparition du DIF (Droit Individuel à la Formation) et l'apparition du CPF (Compte Personnel de Formation) au 1er janvier 2015, 2019 sonne la disparition du CIF (Congé Individuel de Formation), remplacé par le CPF de transition professionnelle. Qu'en est-il de la prise en charge de votre bilan de compétences ?

 

Quelques rappels tout d'abord

Plusieurs possibilités de prises en charge de votre bilan de compétences s'offraient à vous jusqu'à présent, en fonction de votre situation : 

  • Le CPF (Compte personnel de formation), via les OPCA, depuis que le bilan de compétences y est éligible (1er janvier 2017).
  • Pôle Emploi, via le dispositif d'Aide individuelle à la formation (AIF), qui constitue une aide financière pour suivre une formation ;
  • Le Congé Bilan de compétences (CBC), via les OPACIF (Organismes Paritaires collecteurs Agréés pour le financement du Congé Individuel de Formation).

     

Financez votre Bilan avec votre CPF

Depuis le 1er janvier 2019, vous avez toujours la possibilité de demander la prise en charge de votre bilan de compétences avec votre CPF :

  • hors temps de travail, sans faire de demande à l'employeur, et sans aucune allocation de formation ;
  • sur le temps de travail, avec l'accord de votre employeur.

Mais attention au calendrier ! Les principaux changements concernant le CPF (monétisation et mise en place d'une application mobile) étant attendus à l'automne 2019 (après un premier report), les délais de prise en charge de votre bilan de compétences risquent de s'allonger à l'approche de cette période. 

 

Du CIF au CPF de transition professionnelle

Avec l'arrivée du CPF de transition professionnelle (en remplacement du CIF), un salarié aura toujours la possibilité de demander la prise en charge d'une action de formation de longue durée, destinée à changer de profession ou de métier. Ainsi qu'un congé spécifique, dans le cas où la formation est effectuée sur le temps de travail (partiellement ou totalement).

Mais attention aux délais de prise en charge, là encore ! La disparition des OPACIF étant programmée, seules les prises en charge qui ont fait l'objet d'un "engagement" par un OPACIF avant le 31 décembre 2018, seront assurées. Pour les autres, il faudra attendre l'entrée en vigueur officielle du CPF de transition professionnelle.

Une période de "transition" de quelques mois est à prévoir. En effet, à l'heure qu'il est, aucune information ne circule concernant le début de prise en charge de votre bilan de compétences avec votre CPF de transition professionnelle.

A l'heure actuelle, le CPF reste donc la seule "valeur sûre" pour financer votre Bilan de compétences !

E

« Je suis kinésithérapeute le matin et webdesigner l’après-midi. »

Interview Bilan de compétences : Emmanuelle GOLIES

Kinésithérapeute à Nice depuis 23 ans, Emmanuelle GOLIES a réalisé un bilan de compétences chez PERSPECTIVE cet été. Témoignage.

Pouvez-vous présenter votre parcours en quelques mots ?

« Cela fait 23 ans que j’exerce le métier de kinésithérapeute à Nice, principalement en libéral. En 20 ans, ce métier a beaucoup évolué, avec un travail administratif toujours plus important, notamment depuis la mise en place du tiers-payant.

Ces dernières années, je commençais fortement à fatiguer physiquement et mentalement. La pratique du métier a changé, mais mes motivations aussi. Il y a certaines spécificités de la kinésithérapie que je ne souhaite plus pratiquer aujourd’hui.

J’ai donc décidé d’arrêter pour ne pas que ma démotivation ait un impact trop négatif sur mes patients... »

 

 

 

Qu’est-ce qui vous a amené à faire un bilan de compétences ? Comment l’avez-vous découvert ?

« Le bilan de compétences est quelque chose dont j’ai entendu parler dans l’actualité. C’est un dispositif dont on parle de plus en plus.

Il faut dire aussi que ma belle-soeur a changé de métier il y a quelques années, après avoir effectué un bilan de compétences. Donc cela m’a encouragé.

 

J’ai commencé par acheter un livre sur le bilan de compétences, pensant que je pourrai me débrouiller toute seule. Puis je me suis rendu compte que la meilleure solution était d’être encadrée et conseillée par des professionnels. »

 

Quels secteurs d’activité vous intéressaient avant d’aborder votre bilan de compétences ?

« J’avais quelques idées, mais rien de très clair. Je savais juste que je voulais sortir du secteur de la santé. J’avais quelques pistes, en rapport avec mes loisirs et mes centres d’intérêt, notamment la pâtisserie, sans avoir de projet précis.

 

J’avais aussi envie de me lancer dans la nature, l’écologie, l’environnement, le développement durable, pour exercer un métier en plein air plutôt que d’être enfermée…

 

C’était les deux branches qui m’intéressaient. Puis le bilan de compétences m’a permis de découvrir d’autres branches et d’autres métiers... »

Comment s’est déroulé votre bilan de compétences ?

« J’ai commencé mon bilan début juin, et il s’est terminé en septembre. Je n’ai pas arrêté d’exercer mon métier de kinésithérapeute pour autant. J’ai continué, et je suis toujours en train de travailler. »

Qu’en avez-vous conclu ?

« Finalement, je ne me suis pas dirigée vers les métiers de la pâtisserie et de la nature, pour plusieurs raisons, notamment les changements d’horaires. Je me suis dit qu’après plus de 20 ans dans la même activité, j’aurais du mal à changer de rythme.

 

Pour ce qui est de la nature, il s'agissait de métiers assez physiques, ce qui m’effrayait aussi.

 

Mon bilan de compétences m’a permis de découvrir un métier auquel je n’avais pas pensé et qui m’intéresse beaucoup, pour son caractère créatif et artistique, c’est le métier de webdesigner.

 

Nous avons cherché plusieurs écoles. Puis il a fallu trouver une formation qui corresponde à mes disponibilités actuelles, ne pouvant pas arrêter mon activité professionnelle du jour au lendemain. »

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

« Nous avons trouvé une formation à distance qui s’adapte parfaitement à mon maintien d’activité, dans une école située à Angers.

 

J’ai commencé à suivre cette formation début octobre, après avoir divisé mon temps de travail par deux. Depuis un mois, je suis kinésithérapeute le matin, et formée au web-design l’après-midi.

 

J’ai eu un temps d’adaptation au début, mais je commence à prendre le rythme. C’est beaucoup de travail, c’est très intense. Mais c’est aussi très intéressant. J’apprends plein de nouvelles choses. »

Avez-vous une vision plus claire de votre avenir professionnel désormais ?

« Complètement. Mon projet consiste à arrêter mon activité de kiné dans un an, dès que ma formation sera terminée. Puis d’essayer de trouver un poste, dans une agence de communication, par exemple. Dans un deuxième temps, j’envisage de me lancer en freelance»

Recommanderiez-vous le bilan de compétences autour de vous ?

« Je suis ravie de mon bilan de compétences. Je le conseille à toutes les personnes qui s’interrogent sur leur avenir professionnel et le recommanderai évidemment autour de moi»

« Je suis kinésithérapeute le matin et webdesigner l’après-midi. »

Interview Bilan de compétences : Emmanuelle GOLIES

Kinésithérapeute à Nice depuis 23 ans, Emmanuelle GOLIES a réalisé un bilan de compétences chez PERSPECTIVE cet été. Témoignage.

Pouvez-vous présenter votre parcours en quelques mots ?

« Cela fait 23 ans que j’exerce le métier de kinésithérapeute à Nice, principalement en libéral. En 20 ans, ce métier a beaucoup évolué, avec un travail administratif toujours plus important, notamment depuis la mise en place du tiers-payant.

Ces dernières années, je commençais fortement à fatiguer physiquement et mentalement. La pratique du métier a changé, mais mes motivations aussi. Il y a certaines spécificités de la kinésithérapie que je ne souhaite plus pratiquer aujourd’hui.

J’ai donc décidé d’arrêter pour ne pas que ma démotivation ait un impact trop négatif sur mes patients... »

 

 

 

Qu’est-ce qui vous a amené à faire un bilan de compétences ? Comment l’avez-vous découvert ?

« Le bilan de compétences est quelque chose dont j’ai entendu parler dans l’actualité. C’est un dispositif dont on parle de plus en plus.

Il faut dire aussi que ma belle-soeur a changé de métier il y a quelques années, après avoir effectué un bilan de compétences. Donc cela m’a encouragé.

 

J’ai commencé par acheter un livre sur le bilan de compétences, pensant que je pourrai me débrouiller toute seule. Puis je me suis rendu compte que la meilleure solution était d’être encadrée et conseillée par des professionnels. »

 

Quels secteurs d’activité vous intéressaient avant d’aborder votre bilan de compétences ?

« J’avais quelques idées, mais rien de très clair. Je savais juste que je voulais sortir du secteur de la santé. J’avais quelques pistes, en rapport avec mes loisirs et mes centres d’intérêt, notamment la pâtisserie, sans avoir de projet précis.

 

J’avais aussi envie de me lancer dans la nature, l’écologie, l’environnement, le développement durable, pour exercer un métier en plein air plutôt que d’être enfermée…

 

C’était les deux branches qui m’intéressaient. Puis le bilan de compétences m’a permis de découvrir d’autres branches et d’autres métiers... »

Comment s’est déroulé votre bilan de compétences ?

« J’ai commencé mon bilan début juin, et il s’est terminé en septembre. Je n’ai pas arrêté d’exercer mon métier de kinésithérapeute pour autant. J’ai continué, et je suis toujours en train de travailler. »

Qu’en avez-vous conclu ?

« Finalement, je ne me suis pas dirigée vers les métiers de la pâtisserie et de la nature, pour plusieurs raisons, notamment les changements d’horaires. Je me suis dit qu’après plus de 20 ans dans la même activité, j’aurais du mal à changer de rythme.

 

Pour ce qui est de la nature, il s'agissait de métiers assez physiques, ce qui m’effrayait aussi.

 

Mon bilan de compétences m’a permis de découvrir un métier auquel je n’avais pas pensé et qui m’intéresse beaucoup, pour son caractère créatif et artistique, c’est le métier de webdesigner.

 

Nous avons cherché plusieurs écoles. Puis il a fallu trouver une formation qui corresponde à mes disponibilités actuelles, ne pouvant pas arrêter mon activité professionnelle du jour au lendemain. »

Où en êtes-vous aujourd’hui ?

« Nous avons trouvé une formation à distance qui s’adapte parfaitement à mon maintien d’activité, dans une école située à Angers.

 

J’ai commencé à suivre cette formation début octobre, après avoir divisé mon temps de travail par deux. Depuis un mois, je suis kinésithérapeute le matin, et formée au web-design l’après-midi.

 

J’ai eu un temps d’adaptation au début, mais je commence à prendre le rythme. C’est beaucoup de travail, c’est très intense. Mais c’est aussi très intéressant. J’apprends plein de nouvelles choses. »

Avez-vous une vision plus claire de votre avenir professionnel désormais ?

« Complètement. Mon projet consiste à arrêter mon activité de kiné dans un an, dès que ma formation sera terminée. Puis d’essayer de trouver un poste, dans une agence de communication, par exemple. Dans un deuxième temps, j’envisage de me lancer en freelance»

Recommanderiez-vous le bilan de compétences autour de vous ?

« Je suis ravie de mon bilan de compétences. Je le conseille à toutes les personnes qui s’interrogent sur leur avenir professionnel et le recommanderai évidemment autour de moi»