Interview Bilan de compétences : Jean C.

Comptable en cabinet depuis une quinzaine d’années, Jean C., 39 ans, a décidé de faire un Bilan de compétences chez PERSPECTIVE, il y a quelques mois. Témoignage.

 

Pouvez-vous nous présenter votre parcours en quelques mots ?

Je suis titulaire d’un DECF (Diplôme d’études comptables et financières). J’ai exercé, tout au long de ma carrière, en cabinet d’expertise comptable : de 2002 à aujourd’hui, dans les Bouches du Rhône, puis les Alpes-Maritimes.

Au début, j’étais collaborateur comptable dans un petit cabinet. Puis, je suis devenu chef de groupe chez FIDUCIAL.

 

Qu’est-ce qui vous a amené à faire un Bilan de compétences ?

Mon rythme de travail en cabinet était très intense, la charge de travail importante. Et peu à peu, les relations se sont détériorées avec les clients et les collaborateurs…

Le métier d’expert-comptable est très difficile. A tel point que j’ai fait une dépression il y a quelques mois.

A ce moment-là, je savais que j’aimais mon métier mais je voulais sortir du monde du “cabinet”. Je me posais beaucoup de questions sur mon avenir et j’avais besoin d’être accompagné pour me reconvertir.

Je savais que le Bilan de compétences n’induisait pas forcément un changement de cap. Au cours de ma carrière, mes compétences ont été plusieurs fois remises en cause. Faire ce Bilan était l’occasion de me rassurer, plus qu’autre chose.

J’ai passé 15 ans très intenses. Je ne voulais pas revivre ça. J’avais besoin de reprendre confiance en moi.

 

Vouliez-vous changer d’entreprise, de secteur d’activité, ou tout simplement de métier ?

C’était un ensemble. Compte-tenu de ma formation et de mon expérience, je pouvais exercer divers métiers : contrôleur de gestion, économie, inspecteur des impôts, analyste financier dans une banque, …

Devant la diversité des choix qui m’étaient proposés, j’ai décidé de faire un Bilan de compétences pour me recentrer.

 

En quoi a consisté votre Bilan ?

Ce Bilan de compétences a été l’occasion de beaucoup échanger avec ma conseillère, sur mon projet et mes attentes. Nous avons fait un certain nombre de tests, pour étudier ma personnalité, et analyser les postes qui me correspondaient.

 

Comment s’est déroulé “l’après”-Bilan de compétences ?

L’objectif était de maintenir le cap de l’orientation qui a été définie. Ce que je suis plutôt parvenu à faire. J’ai beaucoup apprécié le fait que ma conseillère reste disponible, même après le Bilan.

 

Quel a été le résultat de votre Bilan de compétences ?

Très bonne surprise, puisque mon Bilan de compétences m’a orienté vers l’administration publique, ce à quoi je n’avais jamais pensé. Cela a été salvateur.

J’exerce aujourd’hui le métier d’attaché de cadre hospitalier à la Direction administrative et financière du CHU de Nice.

J’ai postulé pour un CDD d’un mois, en novembre, et je suis en CDI depuis le début de l’année.

Je suis toujours dans le même domaine mais j’explore un autre aspect de mon métier, un peu plus macro-économique qu’avant.

Mon profil est un peu atypique puisque mon Bilan de compétences ne m’a pas permis de changer de voie, mais d’environnement : investissements, subventions, trésorerie, analyse financière… Je suis toujours dans mon élément.

 

Quel Bilan dressez-vous ?

Ce Bilan de compétences m’a bien confirmé que je suis passionné par mon métier. Cela m’a permis d’ouvrir de nouvelles perspectives, ailleurs qu’en cabinet.

Pour le moment, mon poste actuel me convient. Mais je n’exclus pas d’évoluer vers des postes plus importants, au sein de mon organisation, à moyen terme.

J’ai eu la possibilité de prendre des congés au mois de mars cette année, ce que ne pouvais pas faire avant. Mes conditions de travail aujourd’hui n’ont rien à voir avec ce que j’ai connu pendant 15 ans.

 

Recommanderiez-vous le Bilan de compétences autour de vous ?

Je recommande évidemment le Bilan de compétences aux personnes qui ne savent pas où elles en sont et qui ont besoin de changement. C’est un excellent outil pour réorienter sa carrière.

Le Bilan de compétences, c’est avant tout de la psychologie. Les clés, on les a, mais on a besoin d’être aiguillé. Cela permet d’ouvrir des chemins qu’on n’aurait jamais soupçonnés.